LE REDRESSEMENT JUDICIAIRE

Les entreprises présentées sur ce site sont mises en vente sur décision de l’administrateur judiciaire et des Tribunaux de Commerce ou de Grande Instance après l’ouverture d’une procédure de redressement judiciaire.

Dans la grande majorité, elles fonctionnent aujourd’hui normalement, mais leur exploitation future dans des conditions analogues, ne permettra pas de dégager des profits capables de rembourser leur passif actuel.

La reprise d’entreprises s’effectue par la rédaction d’une offre de reprise qui doit comporter tous les critères énoncés par la loi.

Il faut absolument tenir compte de la date de dépôt des offres qui a été fixée ou qui le sera très prochainement.

Le jugement a lieu généralement de 4 à 10 semaines après le dépôt des offres, mais les délais peuvent être très variables.

Lorsqu’une procédure de redressement judiciaire est ouverte à l’égard d’une entreprise, l’objectif prioritaire est le maintien de l’activité et de l’emploi. Pour ce faire, le législateur a prévu, une procédure de cession à des tiers dans le cadre d’un plan de redressement par voie de cession arrêté par le Tribunal. La loi prévoit que les tiers sont admis à soumettre à l’administrateur judiciaire désigné des offres tendant au maintien de l’activité de l’entreprise.

Le candidat repreneur reste lié par son offre jusqu’à la décision par laquelle le Tribunal arrête le plan. Il peut toutefois améliorer son offre 48 heures avant le passage en chambre du conseil.

Il devra se présenter devant le tribunal avec un chèque de banque représentant le montant de l’offre qu’il a proposé. Seul le paiement des stocks peut être aménagé. Il devra également en fonction de l’entreprise, prouver qu’il a la capacité financière à financer le besoin en fond de roulement, c’est-à-dire la trésorerie nécessaire à l’entreprise pour son fonctionnement.
Pour éviter l’usage abusif de la procédure de redressement judiciaire, le législateur a prévu que ni le débiteur, ni les dirigeants de la personne morale en redressement judiciaire, ni leurs parents ou alliés jusqu’au deuxième degré inclusivement ne sont admis, directement ou par personne interposée, à présenter une offre.

Comme dans la procédure de liquidation judiciaire, le candidat repreneur ne peut pas faire d’offre sous condition suspensive.